26 juin 2009

L’euphorie des terrasses

Peu importe ce que vous avez pu penser du printemps, du mauvais temps, de la pluie et tout le bataclan, mais que je n’en vois pas un me dire qu’on n’a pas un été Su-Perbe. À ceux qui lève le sourcil, dois-je vous rappeler que l’été est arrivé le 21 juin. Pas avant.

Voilà donc que la vie estivale est véritablement arrivée. Je tiens par contre à préciser que le printemps ne me déplaît pas particulièrement, je dirais même que c’est tout le contraire, les fleurs colorent les parterres et enveloppent certains arbres d’une espèce d’aura magnifique, blanche ou rosée. J’adore ce temps doux qui fait qu’on garde une petite écharpe, mais qu’on se montre timidement les mollets sous notre jupe. Les beaux jours de soleil où on se fait bronzer le nez pour la première fois.
Nous sommes maintenant en juin. Le printemps est fini.
Juin.
Sixième mois.
Nombril de l’année!

Bien que je m’acharne à consulter mon agenda de long en large, je n’ai profité que de deux petites terrasses en l’an de grâce 2009.
Et les terrasses, moi, on peut dire que j’aime ça. Aucun doute à avoir, peu importe sa nature ou son apparence, il me fait toujours plaisir d’en découvrir de nouvelles, de les apprivoiser et de m’y attarder les jours ensoleillés.
L’acabit de la faune fréquentant ladite terrasse m’importe aussi peu que la couleur de ses tasses à café ou le prénom du proprio. Tant que j’y suis en bonne compagnie, je me trouve bien heureuse.
Par « bonne compagnie », je vise autant un bouquin captivant, que le dernier Voir, un groupe de copines du bureau ou mon meilleur ami. Il peut aussi s’agir tout simplement de ma propre personne et d’un succulent pinot gris, pourquoi pas!

Lorsque le temps se réchauffe enfin et que le soleil est de la partie, c’est alors que la magie des terrasses opère. Des hommes et des femmes bien plus charmants qu’à l’hiver s’y collent le temps d’un repas ou pour quelques heures, un bon verre à la main. Les serveurs semblent tout à coup plus sympathiques. Les sangrias, bières en fût et vins rosés chatouillent les papilles de tout un chacun et les enivrent de toute leur succulence. Les verres fumés quittent les étuis et les sacs à main pour atterrir sur les nez. Les sourires font des apparitions plus fréquentes et plus soutenues sur les visages, choyant même parfois leurs propriétaires de rappels interminables.

Tout ça, pour une table et quelques chaises posées à l’extérieur d’un restaurant, bistro ou bar.
C’est fou ce que la frénésie du retour des beaux jours et les promesses de temps chaud peuvent nous monter à la tête!

04 juin 2009

Petit Suisse devenu grand!

C’est pleine de fierté que je vous écrit cette note.
Fierté peut-être mal placée, mais fierté tout de même.
Le mois de mai était un grand mois cette année, puisque c’est à ce moment que (finalement!) mon cher petit Suisse a terminé ses études. Toutes. Pour de bon. Bal de graduation, diplôme et tout.

Connaissant le peu d’intérêt que mon cher ami démontre envers les études, les travaux, les présentations et les devoirs de toutes sortes, la fin de son programme d’étude en gestion hôtelière est donc tout à la fois un succès et un soulagement.

Bravo mon beau Jipi.
Il n’y a que du bon pour toi dans les prochaines années.
Les grands hôtels de ce monde n’ont qu’à bien se tenir, Monsieur Isoz leur fera certainement honneur.

Je voulais aussi te faire savoir à ma façon bien publique que si l’exode temporaire ou permanent s’empare de toi, je serais plus qu’heureuse d’être considérée comme moyen de réduire les coûts d’habitation et d’augmenter les moments de plaisir.