30 août 2010

Douce tristesse

Les gens qui me connaissent de près savent que je suis très émotive et que je cache très mal mes sentiments, quels qu'ils soient. C'est une belle qualité je crois.

Parallèlement, mais sans aucun lien direct, je suis aussi une grande fan des séries télévisées à visionner sur dvd. J'en possède d'ailleurs plusieurs... un peu trop peut-être. Mais c'est une toute autre histoire.
Parmi ces séries, j'aime beaucoup Grey's Anatomy et je visionne "en reprise" certains épisodes spécifiques ou certaines saisons complètes. L'émission, son histoire, les personnages et tout le fla-fla me font souvent pleurer... Je l'ai dit, je suis une grande émotive.

Mais j'ai constaté dernièrement que je ressens parfois un besoin profond et intense d'écouter cette émission, dans le but précis et non camouflé de pouvoir pleurer un bon coup. Pleurer, mais sans souffrir de tristesse personnelle. Vous voyez la nuance?

J'ai comme un trop-plein à vider, un besoin à exprimer Des émotions fortes pour ensuite me sentir mieux. Comme si j'étais en constante ébullition d'émotions et que je devais pour redevenir sereine et calme, ouvrir la soupape un moment.
Nécessaire de pleurer, donc?
Des fois oui, je crois...

21 août 2010

Le bout du monde m'attend!

Voilà.
Depuis environ 48 heures, je suis l'heureuse propriétaire d'un billet d'avion vers l'Australie (retour inclus, bien sûr).

Ma belle amie Juli, partie il y a environ un an et demi pour rejoindre l'amour de sa vie, se marie en décembre. Quelle belle excuse pour aller m'emplir les oreilles d'un nouvel accent chantant et faire le plein de souvenirs et d'aventures!

Ne me cherchez donc pas entre le 8 et le 24 décembre, puisque je serai au pays des kangourous et des koalas! Vous avez quand même amplement le temps de profiter de ma présence d'ici là...

Mon retour se fera au beau milieu de l'hiver et de la neige (espérons-le) alors qu'au bout du monde (c'est le cas de le dire) il fera canicule. Mon retour se fera juste à temps pour le réveillon de Noël. En famille. Dans ma nouvelle maison!

J'ai hâte de voir Juli.
J'ai hâte de voir l'Australie.
J'ai hâte de voir Sydney, Melbourne et Perth.
Plus que 110 dodos... et plusieurs heures de vol!

18 août 2010

Cent quatre-vingts

My, my, my...
Tout bientôt, ça va faire une année complète que je suis avec mon Homme.
Un an.
C'est court quand même, mais c'est long en même temps.

Il y a un an exactement...
J'étais dans mon p'tit appartement à moi toute seuuuuule qui me coûtait des peanuts.
J'avais toutes mes soirées à faire ce que juste moi voulait faire.
Je sortais beaucoup (trop) et buvait tout autant.
Je me disais en pensant à mon futur que je finirais ma vie en vieille fille et que je laisserais mon héritage (?) à mes neveux.
J'avais peur des fois en prenant ma douche de glisser, me cogner le crâne et qu'on découvre mon corps pluuuuuusieurs jours plus tard.

Bon, j'avoue que le dernier est un peu parano, mais je m'assume complètement.

Aujourd'hui... ouf! Aujourd'hui.
Je partage un immense appartement avec mon Homme et trois chattes.
Deux weekends sur trois on est cinq dans ledit appart, puisque l'Homme a trois grands enfants. (10, 12 et 15... je sentais la question!)
Mes sorties sont vachement plus diurnes et familiales.
Je dilapide mon futur héritage (!) avec l'épicerie qui a plus que quintuplée depuis mon célibat.
Je dois parfois attendre mon tour pour la douche et malgré le gigantisme de l'appart, je me cherche souvent un coin toute seule et surtout silencieux.

Et la cerise sur le sundae?
Je viens de m'acheter une suuuuperbe maison dans la campagne. Je pèse mon mot ici : Cam-pa-gne!
Dans ma maison il y a trois étages, quatre chambres, un cellier, un lave-vaisselle et un bain sur pattes. Entre autres. Dans ma future cour, il y a un spa, une forêt et... le silence! Troublant. Nouveau.

Je ne dis pas ça pour me plaindre.
Au contraire!!!!
Je suis plus qu'heureuse, surtout que maintenant, je sais, j'ai la certitude même, que j'ai trouvé l'Homme de ma vie et que je serai au moins aussi heureuse qu'aujourd'hui quand j'aurai plus de rides que de dents.
C'est juste un peu étourdissant le virage de 180 degrés que j'ai fait en une seule petite année. J'étais bien habituée au 360, aux retours à la case départ, mais là... Ça fait un peu l'effet "avant-après" des photos de chirurgies plastiques extrêmes.

Un gros virage oui, mais le bon cela dit!