28 octobre 2007

Mon week-end à Montebello

Dur temps au boulot pour ma petite personne que le mois d’octobre.
Pour contrer à ce dur temps, je m’évade pour un temps doux, deux jours durant, à Montebello.

Et qui de mieux que Mignon pour me porter compagnie pour cette escapade relaxante!!

Je pars donc avec Mignon en fin d’après-midi vendredi, direction : le bord de la rivière Outaouais; direction : « je ne pense à rien pour deux jours »; mais aussi direction : relaxation exposant trois.
Nous sommes pris plusieurs loooooongues minutes dans le trafic de l’autoroute et je dois avouer que j’ai malheureusement un peu de difficulté à décrocher… En effet, j’étais branchée à mon clavier d’ordinateur à régler des dossiers, répondre à des courriels, faire des demandes d’information et rédiger, tant bien que mal, entre deux appels téléphoniques, depuis 7 h 00 du matin, rien de moins.
C’est d’ailleurs l’appel de Mignon qui m’a sortie de ma transe et m’a fait réaliser qu’il était passé 14 h 00 et que je n’avais toujours pas mangé. Bref, j’ai des idées et des plans plein la tête et je tente de m’évader de mon p’tit monde et de réaliser que je suis en route pour un week-end de détente. Mignon, tout compréhensif, me laisse ma bulle (ce que j’apprécie) mais réussi tout de même à m’en faire sortir (ce que j’apprécie d’autant plus!).

Une fois arrivé à la jolie Auberge Montebello, nous sommes accueillis en rois par le gentil Jacques qui nous dirige à notre chambre et répond à toutes nos questions. On s’installe (la chambre est chouette), on va manger au resto de l’hôtel (tout est succulent!), on sort prendre un marche pour digérer (c’est cuuuuuuuute!), puis on revient dormir (m’enfin…).

Samedi matin : il mouille… et pas qu’un peu! Qu’à cela ne tienne, on décide tout de même de se trouver de belles activités. On commence par un bon petit-déjeuner à l’hôtel puis on se prépare presque immédiatement pour notre massaaaaaage… ouf!
C’était un choix de dernière minute. Un BON choix de dernière minute! C’est donc heureuse et pleine de superbes attentes que je m’installe pour mon massage avec pierres chaudes. Ça se passe bien… en gros. Ça me brûle un peu dans le dos, je dois l’avouer, et à la fin du massage, j’ai le goût de pleurer, j’ai un sentiment « fœtus » intense et je cherche ma mère. Une fois de retour à la chambre, j’ai besoin d’un bon moment dans mon p’tit coin à regarder dehors et à me remettre de mes émotions. Littéralement.

Je profite donc de l’occasion pour m’excuser publiquement de mon attitude distante auprès de Mignon.
Voilà.
Désolée Mignon!



Une fois le « malaise » passé, on se prépare doucement et on part se promener. Premier arrêt, on s’achète de petits trucs en prévision de la soirée. Deuxième arrêt, le Fairmont Château Montebello! Rien de moins. Je ne peux pas me le payer, je profite donc de mon passage dans le coin npour faire comme si. On fait nos frais, on se commande chacun un café latte, on s’installe devant le gigantissime feu de foyer dans le lobby, on jase tranquillement et je vais magasiner comme une vraie touriste dans le magasin de l’hôtel pour m’acheter des cartes postales. Ensuite, on fait un p’tit tour du terrain du Château Montebello. Le bord de l’eau est très joli, c’est brumeux et très romantique, on rit beaucoup et je dois avouer que je suis contente d’être là.
Ensuite, on retourne tranquillement vers notre hôtel, mais on s’arrête manger une très bonne pizza cuite au four à bois. Il est tôt, mais nous avons déjeuné tard et nous n’avons pas lunché. C’est une belle excuse.
Une fois de retour à l’hôtel, c’est le l’instant du laisser-aller complet. C’est l’heure du bain. C’est l’heure de l’éclairage aux chandelles, c’est l’heure du mousseux et des fraises (les commissions de plus tôt) et c’est l’heure aussi de me rendre compte que mon dos est marqué de plaques rouges où étaient positionnées les pierres à 125 degrés Celsius au début de mon massage. Dans le bain, nous profitons du mousseux, des fraises, de la chaleur et du collage. C’est chouette et c’est bon. On a chaud. On est fatigués. On sort du bain et on se met au lit… pour se rendre compte qu’il n’est même pas 20 h!
On se met donc à écouter un film à la télé pour ne pas tomber endormi tout de suite. C’est un film de fille. C’est drôle, mais c’est une proposition de Mignon et c’est divertissant.

Le dimanche matin s’avère moelleux et rempli de soleil, et c’est plus tard qu’on se rend au resto pour le petit-déjeuner.
Mignon réalise seulement à cet instant mon véritable attachement profond pour le beurre d’arachide. Il ne trouve pas étrange que j’en mette sur mes toasts, mais il ne sait pas trop comment réagir quand il me voit combiner ces toasts au beurre d’arachide à mes œufs miroirs, mon jambon et mes p’tites patates.
Pas grave.
Je m’assume.
J’aime le beurre d’arachide.
Le beurre d’arachide est un bon complément pour à peu près tout au déjeuner.

Après notre check out, on se dirige vers le Parc Oméga.

Wow! Moi qui n’est pas une fan des animaux, je dois avouer que j’ai bien aimé le temps passé là-bas. On a donné des carottes et des pommes aux wapitis, aux cerfs et aux sangliers. On a pris tout plein de photos. On s’est promené dans les sentiers pédestres. On a même pu faire grignoter (littéralement) une pomme à un chouette et gentil bambi qui m’a laissé le flatter. En résumé, on a beaucoup, beaucoup rit et je suis heureuse d’y être allée.
La visite se termine par un petit arrêt à la boutique cadeau où Mignon me fait cadeau d’un très joli toutou en forme d’orignal qu’on baptise Moose et on se procure quelques cartes postales supplémentaires. Avant notre départ de Montebello, j’écris mes cartes postales, j’oblige Mignon à m’en écrire une et je les poste toutes. J’insiste pour nous acheter un succulent café latte (encore) et on repart, direction : « back to Montréal, back to reality ».

Conclusion du week-end :
Je dois avouer que j’ai passé un vraiment chouette week-end.
Je dois avouer que j’étais en très charmante compagnie.
Je dois avouer que je suis contente d’avoir pu profiter de cette escapade.
Merci Mignon.
Merci Montebello.

21 octobre 2007

Mon « miscellaneous » d’octobre

L’automne est arrivé. Le vent frais, les feuilles rouges et jaunes, l’odeur… wow! L’odeur!
L’odeur de l’automne est probablement la chose la plus extraordinaire qu’on ait pu voir arriver à l’univers.

Mais bon, on sait tous qu’une fois l’automne venu, y a pas grand chose qui se passe.
Voici donc un « melting pot » de quelques trucs intéressants et spéciaux étant arrivés dernièrement.

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Depuis quelques semaines, les nuits sont devenues fraîches. Chaque matin, à l’heure de la douche, je regarde mon superbe hibiscus, sur mon balcon. Chaque matin, mon superbe hibiscus m’envoie des signaux de détresse. Il me regarde, l’air de dire « je gèle, bordel! » ou alors « tu penses à quoi à me laisser dehors à la mi-octobre??? ».

J’ai donc fléchi et j’ai posé le grand pot bleu sur ma table pour la saison hivernale.

Deux jours plus tard, ladite plante me fait le plus beau des clins d’œil : 3 grosses fleurs en 2 jours! Je ne suis pas certaine si c’est pour me remercier de l’avoir sauvé du gel prochain ou par simple instinct de survie, pensant qu’il allait mourir de froid dans les prochaines semaines. Peu importe, j’étais bien contente de déjeuner en compagnie de mon bagel, d’un délicieux café latte et de ces jolies fleurs roses!

Ce n’est pas si important au fond, ça m’a fait sourire.

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Dernièrement, j’ai dû me rendre tôt au centre-ville pour attraper le bus direction Québec pour aller m’instruire sur toutes les nouveautés et activités pour la prochaine saison.
Bad side : j’ai dû me lever rapidement et par le fait même abandonner un bel homme dans mes draps le temps de prendre une douche et de m’habiller pour ne pas me faire attendre.
Good side : j’ai pris le métro jusqu’au centre-ville. Ici, il ne faut pas mettre l’emphase sur le métro, mais bien sur le centre-ville. Et surtout, surtout, sur les beaux messieurs en veston cravate qui se rendent également au centre-ville et qui y circulent librement, dans tous les sens et tout réceptifs à mes sourires et coups d’œil gentils.

C’est fou ce que mes quelques années passées au loin de l’écosystème de beaux mâles en cravate qu’est le « downtown Montréal » m’ont malheureusement fait oublier toute la beauté desdits beaux mâles en cravate…
Ouf!

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Ma dernière séance de magasinage m’a fait le plus grand bien!

Premièrement, il faisait si chaud que j’y suis allée en camisole, sans veste, sans manteau et avec des lunettes fumées sur le nez.

Deuxièmement, je me dirigeais bien précisément vers un magasin et un seul, et cela dans un but bien précis : renouveler mon équipement de course. Mes trop vieux souliers de course ne me faisant plus honneur depuis bien longtemps, je me devais (pour ma santé corporelle) d’en acquérir d’autres.

J’arrive donc, toute souriante et légère au magasin Courir de la rue Saint-Denis. Je me rends directement au fond et je m’arrête devant le mur de souliers. J’élargie mon sourire d’autant que le nombre de souliers dépasse de 5 fois le nombre de dents que j’ai en bouche!

Un gentil jeune homme vient m’aider, me regarde courir, me fait essayer différents modèles de chaussures et me permet finalement de me trouver la paire parfaite.

Encore plus heureuse et légère, je me trouve de chouettes chaussettes et je monte l`étage pour me trouver des vêtements parfaits pour les jours frais à venir… s’ils viennent un jour!

Je me trouve de jolis et pratiques capris, un charmant t-shirt vert et un pull (vert également) assez chaud pour les jours plus venteux. Il a même un joli capuchon qui me donne l’air d’un homme-grenouille et des manches magiques qui font des sortes de pochettes me recouvrant les mains à façon de mitaines réconfortantes.

J’ai donc très hâte de me remettre à courir.
Et j’ai aussi très hâte que les jours automnaux redeviennent des jours automnaux, avec leur vent, leur température fraîche et leur odeur… surtout, surtout, leur odeur.

10 octobre 2007

Mon petit tour à Tremblant

Quelle n’était pas ma joie la semaine dernière alors que mon Mignon me propose, tout sérieux et léger, d’aller à Tremblant dimanche pour faire de la randonnée en montagne.
Ouiiiiiiiii….

Je me rend compte suite à sa suggestion que la montagne me manque.
J’ai besoin de sentir mes cuisses devenir chaudes et les muscles s’y tirailler pour me pousser plus haut sur le sentier. J’ai besoin d’avoir les pieds dans la bouette ou le gazon. J’ai besoin de sentir le vent dans mes cheveux et de plisser les yeux au sommet pour voir le plus loin possible.
J’ai besoin d’une randonnée.
J’ai besoin d’une montagne.
J’ai besoin d’un homme aussi avec qui faire ça.

Souvent j’y suis allée seule dans les montagnes. Souvent et ça ne me dérange pas.
Mais là… je sais pas trop…
Là j’ai envie de suivre quelqu’un dans le sentier. J’ai envie de prendre des photos avec deux faces dessus. J’ai envie de recevoir un colleux tout en haut de la montagne. J’ai envie d’entendre les commentaires d’un autre sur le paysage.

Donc on part dimanche matin, très tôt. Je m’étais levée en avance et j’ai préparé un super picnic (qui me vaudra d’ailleurs un « t’es bonne à marier » plus tard dans la journée) tout en buvant un super café latte. Il fait beau, il fait frais, c’est chouette.

Une fois rendus, on fait un arrêt chez le frère de Mignon pour poser nos sacs et lui dire bonjour. Il me fait un espresso digne d’une reine et des toasts au beurre d’arachide qui m’ont fait chaud au cœur. Il est gentil le frère!

Et, up! On part pour le village Lego de Tremblant.
On est en pleine nature, mais… putain y a du trafic!!
Merde!
Bon on finit par couper à travers et se trouver un stationnement plus près qui nous évite un peu de queue-leu-leu dans l’auto.

Un fois arrivés au sentier de rando, c’est encore une fois l’autoroute et le bumper à bumper… ou plutôt le soulier à soulier.
C’est tout de même incroyablement chouette. Il fait super beau. Gros soleil mur à mur. Tellement que j’enlève rapidement mon polar et que je me balade jusqu’au sommet en camisole rose.
Une fois en haut, par contre, il fait très froid et on se rhabille rapidement pour enfiler nos manteaux coupe-vent. On redescend rapidement par les pistes de ski et je fais profiter de la joie des bâtons de marche à Mignon.

C'est cool... j'ai pris des photos avec deux faces dessus, j'ai eu un colleux en haut de la montagne, j'ai eu du bon temps.

À notre retour au village Lego, on va prendre un café, un jus de pomme et une gâterie… Mmmmmmhhh!!!! C’est bon!

De retour chez frérot, on jase, on rit et je travaille un peu alors que Mignon bizoune sur son auto. Frérot nous prépare un souper plus que succulent et on rigole beaucoup, les conversations vont bon train.

En soirée, par contre, je m’endors rapidement devant le film qu’on écoute… le feu foyer, le divan confortable et la chaude couverture, c’est too much!

Haaaa….
J’ai bien aimé cette escapade à Tremblant.
C’est pas loin, c’est facile et c’est accueillant!
À bientôt frérot!

05 octobre 2007

Moi et la Beauce

Suis-je un rat de ville? Certainement!
Est-ce que ça veut dire que je n’aime pas mon cousin, le rat de la campagne? Pas du tout! Au contraire… le fait d’habiter sur une île remplie de grosses bâtisses, de côtoyer les gratte-ciel, de respirer le smog plus souvent qu’à mon tour et de me coucher chaque soir avec la lointaine rumeur du trafic sur la Métropolitaine ne signifie nullement que je n’aime pas les orangés d’automne, l’herbe haute et les champs à perte de vue.

Bon, je dois avouer que les effluves de fermes au temps de l’épandage de fumier ne font pas partie de mon top 10, mais c’est un mal pour un bien.

Alors quand mon ami et collègue de l’industrie touristique, photographe bien connu dans le milieu, m’a mentionné avoir besoin d’une figurante souriante cette semaine pour un shoot dans la magnifique Beauce, j’ai dit oui tout de suite.
Malgré le surplus de travail au boulot…
Malgré le retard que ça m’occasionnerait dans ma « to do list »…
Malgré la fatigue…
Malgré le fait que je devrai probablement travailler le week-end prochain pour compenser…
Malgré tout ça, j’ai dit oui tout de suite.

Première mission : me trouver un amoureux virtuel.
Tâche difficile quand on pense que je suis physiologiquement incapable de m’en trouver un vrai! Peu importe, je vais à la pêche. Quelques courriels envoyés à mes amis entrant dans la catégorie « beau mâle ».
Très peu fructueux, pour ne pas dire franchement déprimant… j’ai reçu une seule réponse négative et les autres sont simplement restés silencieux. Je me demande si je ne devrais pas le prendre personnel. Je ne vaux même pas un rapide « désolée, je ne peux pas »??

Bref.
Heureusement, Mr. Kodak a un plan B. Un pilote de Air Transat. Sympathique. Un peu plus âgé (pas grave, ça me dérange pas d’avoir l’air de la « trophy wife »). Un peu plus petit (pas grave, ça s’arrange avec les prises de vue ça).

On part donc mercredi soir pour être sur place le jeudi matin, frais et dispo pour un départ matinal.
Moi, Mr. Kodak et sa belle arrivons à Lévis en fin de soirée, on se fait monter une bouteille de vin, on discute et on fini par profiter d’une toute petite nuit de 6 heures de sommeil. Pas grave, j’ai mon maquillage d’urgence!
Réveil.
Déjeuner.
Départ.
YÉÉÉÉ!

Notre mission : faire de belles photos automnales. Petit couple en randonnée pédestre. Amis en escapade à vélo. On sourit. On s’amuse. On marche dans le bois. On se repose au pied d'un arbre. On joue un peu dans les feuilles mortes. On se tient un peu la main pour faire plus vrai.

C’est simple et c’est agréable puisqu’il fait très, très beau. Tellement beau qu’il fait environ 25 degrés à l’ombre. Le souci : même s’il fait 25 degrés à l’ombre, c’est des photos d’AUTOMNE qu’on fait. Et normalement, à l’automne, on porte de gros pull chaud, des vestes de laine, des petits foulards, etc.
Maudit qu’il fait chaud en Beauce!!

Peu importe, on a beaucoup de plaisir à faire cette journée de shooting.
De retour à Montréal, on est tous très fatigués, mais contents.
Le lendemain, je n’ai que des compliments et des remerciements de Mr. Kodak.
C’est moi qui te remercie, c’était tellement chouette!
Et puis, je dois l’avouer bien humblement… j’aime ça jouer à la petite star!! hihi

J'ai hâte de voir les résultats. Peut-être que vous verrez ma face dans un prochain guide régional sur nos sites Web ou dans notre Guide des Vacances au Québec de l'an prochain!!