28 août 2009

Retour en arrière ou renouveau?

Comment dire si un retour du passé est un brassage de souvenirs (bons ou mauvais) ou une chance d’accéder à un renouveau et de faire la paix avec une étape de sa vie?
Comment savoir si le sol, autrefois mouvant et précaire, est maintenant assuré et sécuritaire?
Comment prédire le courant de la rivière en aval?
Comment décider si la peur doit l’emporter sur la convoitise?

Un flashback aussi inattendu que déstabilisant a pris toute la place dans mon cerveau depuis quelques temps… et il m’est difficile d’y voir clair.

Peur d’aller trop vite.
Peur de mal m’y prendre.
Peur de trop hésiter.
Peur de faire le mauvais choix.
Mais surtout, surtout, peur de me casser la gueule et d’y perdre encore quelques plumes…

Mon plan, qui est également l’un des principes de base de la méditation zen, sera donc le suivant : ne rien faire.
Ne pas bouger. Voir ce qui se passe. Être totalement là, mais ne pas réagir inutilement à ce qui se passe autour de moi. Tout ce que je peux contrôler de toute façon, c’est ma réaction face aux événements extérieur.
Allons-y donc pour ça, on verra bien!

10 août 2009

Une bien belle bulle au cerveau!

Je reviens tout juste de voyage.
D’un très beau voyage en Europe m’ayant menée à travers plus de 3700 km vers certaines des plus belles villes du monde.
Et tout ça avec mon meilleur ami, mon âme sœur, la personne parfaite avec qui vivre ça.

Lyon, Strasbourg, Bruxelles, Amsterdam, Hambourg, Berlin, Munich et Fribourg m’ont accueillies et émerveillées toutes à leur façon.
Elles m’ont fait rêver. Elles m’ont fait sourire (et rire aux éclats par moment!). Elles m’ont fait briller les yeux.
J’y ai retrouvé les garçons le temps d’un jour ou deux avant leur retour de leur périple à eux, pour mon plus grand plaisir. J’ai pédalé sur l’eau des canaux d’Amsterdam. J’ai vu des beaux hommes à la tonne. J’ai vécu le grand luxe. J’ai dansé comme une folle sur l’inégalable musique des dj Berlinois. J’ai contemplé, pleine d’envie, les montagnes suisses. J’ai même mangé du genou de porc… et j’ai adoré!

De bien beaux souvenirs m’emplissent maintenant l’esprit (qui, lui, est encore un peu embrouillé par le décalage horaire). Du plaisir à revendre avec mon p’tit Suisse, mais aussi (ou surtout, je ne suis pas trop certaine) une chouette découverte faite à l’autre bout du monde.

Au bord d’un canal d’Amsterdam, mon kick d’ado du fond du Stade s’est matérialisé.
Le genre de truc qui n’arrive que dans les films.
Une discussion juste avant le départ, un peu par hasard. L’étonnement de voir qu’on sera au même endroit au même moment, très loin de Montréal. Un rendez-vous un peu irréel. Une soirée superbe… Vraiment.

Voilà donc que Brel trouverait du matériel pour deux ou trois chansons avec cette histoire et que moi, j’ai une bulle au cerveau qui se balade allègrement depuis.
Effet ping pong, cette bulle continue de me tamponner le crâne joyeusement. À mon plus grand plaisir d’ailleurs!

Le seul mot qui me vient instinctivement à l’esprit est : simple.
C’est ça qui est chouette avec les bulles au cerveau et les kicks d’ado… c’est simple.
Pas de questionnement inutile. Pas d’insécurité ridicule. Pas d’arrière-pensée futile et aucune lourdeur.
*soupir*

17 juillet 2009

Feels good to be back!!

Wow!
Depuis quelques jours, Bibi, ici, est très contente…

Un rejet foudroyant de l’homme que j’aimais m’a mise K.O. pour un moment. Je me suis permise d’être triste, puis hargneuse, puis…
Puis plus rien, en fait.
Ou alors tout.
Dur à dire…

J’ai pris mon temps, j’ai respiré, je me suis ralentie volontairement et j’ai réfléchi. J’ai réalisé que l’homme est intrinsèquement bon et que c’est souvent de façon non volontaire qu’il en blesse un autre.
Chaque personne est parfaite et parfaitement aimable telle qu’elle est. Tout dépend du point de vue et de l’autre.
Cette réalisation m’a fait comprendre que toute forme de rancune est vachement inutile et même une perte de précieuse énergie. De toute façon, il n’y aurait bien que moi pour ressentir (et souffrir de) cette émotion négative et superflue.

Bref.

C’est donc avec le pas léger et un demi-sourire aux lèvres que je débute maintenant mes journées. (en plus d’avoir un grand café à la main bien sûr!)

Et c’est probablement grâce à cette vision nouvelle de mon univers que j’ai pu réellement remarquer la présence d’un autre être dans mon univers…
Hmmmmm…

Me voilà donc avec un faible pour un beau garçon.
Un bel homme charmant.
Ni trop petit, ni trop grand.
Qui me semble bien intéressant.

Petites discussions de photocopieur, sourires en coin dans les couloirs, « bonjour » anodins à l’arrivée et au départ.
« Détails », vous me direz.
« Mais ô combien rafraîchissants », je vous répondrai!

Et voici maintenant que le sous-sol du Stade prend tout à coup des airs bien ensoleillés et colorés.
C’est bien de se sentir à nouveau en vie, intéressante et intéressée!

26 juin 2009

L’euphorie des terrasses

Peu importe ce que vous avez pu penser du printemps, du mauvais temps, de la pluie et tout le bataclan, mais que je n’en vois pas un me dire qu’on n’a pas un été Su-Perbe. À ceux qui lève le sourcil, dois-je vous rappeler que l’été est arrivé le 21 juin. Pas avant.

Voilà donc que la vie estivale est véritablement arrivée. Je tiens par contre à préciser que le printemps ne me déplaît pas particulièrement, je dirais même que c’est tout le contraire, les fleurs colorent les parterres et enveloppent certains arbres d’une espèce d’aura magnifique, blanche ou rosée. J’adore ce temps doux qui fait qu’on garde une petite écharpe, mais qu’on se montre timidement les mollets sous notre jupe. Les beaux jours de soleil où on se fait bronzer le nez pour la première fois.
Nous sommes maintenant en juin. Le printemps est fini.
Juin.
Sixième mois.
Nombril de l’année!

Bien que je m’acharne à consulter mon agenda de long en large, je n’ai profité que de deux petites terrasses en l’an de grâce 2009.
Et les terrasses, moi, on peut dire que j’aime ça. Aucun doute à avoir, peu importe sa nature ou son apparence, il me fait toujours plaisir d’en découvrir de nouvelles, de les apprivoiser et de m’y attarder les jours ensoleillés.
L’acabit de la faune fréquentant ladite terrasse m’importe aussi peu que la couleur de ses tasses à café ou le prénom du proprio. Tant que j’y suis en bonne compagnie, je me trouve bien heureuse.
Par « bonne compagnie », je vise autant un bouquin captivant, que le dernier Voir, un groupe de copines du bureau ou mon meilleur ami. Il peut aussi s’agir tout simplement de ma propre personne et d’un succulent pinot gris, pourquoi pas!

Lorsque le temps se réchauffe enfin et que le soleil est de la partie, c’est alors que la magie des terrasses opère. Des hommes et des femmes bien plus charmants qu’à l’hiver s’y collent le temps d’un repas ou pour quelques heures, un bon verre à la main. Les serveurs semblent tout à coup plus sympathiques. Les sangrias, bières en fût et vins rosés chatouillent les papilles de tout un chacun et les enivrent de toute leur succulence. Les verres fumés quittent les étuis et les sacs à main pour atterrir sur les nez. Les sourires font des apparitions plus fréquentes et plus soutenues sur les visages, choyant même parfois leurs propriétaires de rappels interminables.

Tout ça, pour une table et quelques chaises posées à l’extérieur d’un restaurant, bistro ou bar.
C’est fou ce que la frénésie du retour des beaux jours et les promesses de temps chaud peuvent nous monter à la tête!

04 juin 2009

Petit Suisse devenu grand!

C’est pleine de fierté que je vous écrit cette note.
Fierté peut-être mal placée, mais fierté tout de même.
Le mois de mai était un grand mois cette année, puisque c’est à ce moment que (finalement!) mon cher petit Suisse a terminé ses études. Toutes. Pour de bon. Bal de graduation, diplôme et tout.

Connaissant le peu d’intérêt que mon cher ami démontre envers les études, les travaux, les présentations et les devoirs de toutes sortes, la fin de son programme d’étude en gestion hôtelière est donc tout à la fois un succès et un soulagement.

Bravo mon beau Jipi.
Il n’y a que du bon pour toi dans les prochaines années.
Les grands hôtels de ce monde n’ont qu’à bien se tenir, Monsieur Isoz leur fera certainement honneur.

Je voulais aussi te faire savoir à ma façon bien publique que si l’exode temporaire ou permanent s’empare de toi, je serais plus qu’heureuse d’être considérée comme moyen de réduire les coûts d’habitation et d’augmenter les moments de plaisir.

29 mai 2009

Une qualité qui devient gênante

Les gens qui arrivent nouvellement dans ma bulle en viennent tous assez rapidement à me faire le même genre de commentaire et à me complimenter sur ma franchise inégalée. Je suis comme un livre ouvert à plusieurs égards. La preuve : ce blogue. Je cache mal mes sentiments, réactions et émotions diverses, et je fais part de mes opinions avec une facilité parfois déconcertante, faisant souvent fi des réactions possibles chez les autres.

Ce n’est pas par égocentrisme que je le fais, mais plutôt par naïveté face à la vie et à ce qu’elle m’apporte. Je reste émerveillée (ou choquée, selon les cas) par certaines choses qui peuvent sembler acquises au fil des ans. Je demeure surprise à chaque fois par des événements qui pourtant se répètent régulièrement.

Il s’agit, selon moi, d’une très belle qualité.
J’ai su garder, du moins en partie, ma candeur de jeune fille.

Plusieurs des personnes que je rencontre et qui frôlent ma vie pour un temps s’étonnent de cette fraîcheur, s’y abreuvent et m’en félicitent. Par contre, et pour une raison que j’ignore, cette période de félicité s’éteint rapidement pour laisser place à un autre état, que je n’arrive pas à encore définir ou comprendre.
S’agit-il d’un malaise?
Plane-t-il un vent de reproche sur ma façon d’être?
Ou alors ma légèreté devient-elle lourde avec le temps à force de côtoyer une même personne?

Quoi qu’il en soit… ça fini rarement bien. À mon grand désarroi.
Peut-être puis-je sembler trop crédule, mais je crois réellement que chaque personne est parfaitement « aimable » comme elle est. Que nous n’avons pas à changer quelqu’un pour en faire l’homme ou la femme de notre vie. Il n’y a que dans les yeux de l’autre qu’elle peut s’étioler ou, au contraire, s’épanouir.

Je dois être suivie par le spectre d’un mauvais karma puisque j’ai sans cesse l’impression de me flétrir au contact d’hommes trop sérieux; de me décolorer à la vue du gris; de m’engourdir des suites de trop d’incertitude ou de questionnement sérieux dans mon environnement immédiat.

Au bout d’un temps, ma franchise légendaire tend à devenir mal interprétée et à prendre une apparence toute autre et dont j’ignore la nature…
Attaque?
Reproche?
Qu’en sais-je… une chose est certaine, il n’en est rien, sauf dans l’œil de l’autre.

Que faire alors pour contrer ce mauvais sort?
Me cloîtrer ou me résoudre à des relations épisodiques et sans fondation solide et durable?
Difficile choix. Mais surtout, surtout, très triste choix.

13 mars 2009

Ma soirée dans le Village

Pendant ma semaine de célibataire, alors que mon Coco se fait bronzer le... coco (!) sous le soleil cubain, j'ai décidé de passer une petite soirée à me changer les idées avec ma grande amie Manon!

En partant du bureau, on se dirige directement au Saloon, rue Ste-Catherine, en plein coeur du Village.
Bel endroit, très branché mais pas guindé et toujours très animé, on peut soit y manger, soit y prendre un verre. On opte pour le 2e choix et on se magasine un apéro dans la carte de cocktails fort inspirantes. De nombreux martinis, cocktails au champagne et autres nous font de l'oeil, mais j'opte pour un mojito, en pensant à Coco, qui est peut-être en train d'en boire un au même instant, les deux pieds dans le sable!

À force de grandes discussions sur les hommes et sur nos vies respectives, on s'apprête à vraiment refaire le monde Manon et moi, quand on se rend compte que notre estomac crie famine.

Direction Picapica, chouette nouveau resto sur Maisonneuve, coin De La Visitation.
Décor inspirant et design, musique latine, menu offrant grand choix de tapas et de viandes et carte des vins fort abordable... wow!
C'est très bien comme endroit et c'est tout nouveau! Les menus sont de simples feuilles de papier en attendant les "vrais", les indications des toilettes homme-femme sont absentes, mais c'est tout de même une superbe expérience et la gentillesse des employés nous plaît bien!

Une belle soirée pleine de beaux moments en bonne compagnie!
Merci Manon!

04 mars 2009

La belle et le Suisse

Depuis maintenant plus de sept ans, je vis le parfait amour avec le plus parfait des hommes... Naturellement il est gai! Lucky me.

Mon Suisse et moi nous sommes rencontrés sur les bancs de l'école de tourisme, à notre première journée officielle, la journée d'activités.
Assise bien gentiment à une table du café étudiant, seule naturellement, j'attendais le départ en bus jaunes vers les glissades d'eau, un peu lunatique... et c'est alors que j'entendis une jolie voix me demander si la chaise était libre.

C'était Jipi.

Bien sûr je lui ai dit oui. On a jasé un peu. Ce fut le coup de foudre et depuis ce jour on ne se perd plus de vue.

Mon beau Jipi a fait bien des détours.
Alors que je poursuivais bien sagement les études en tourisme, il est parti vers d'autres cieux et est depuis quelques années de retour à l'école, en hôtellerie cette fois.

Mais imaginez-vous donc que dans deux jours... il aura fini ses cours!
Ensuite, deux petits mois de stages à Montebello et puis... ce sera un homme, un vrai, avec toute une carrière devant lui.
Je suis si fière de mon p'tit Suisse!! hihi

Bref, il part bientôt pour son Montebello... on a vu pire, il est déjà reparti en Suisse tout l'été dernier pour jouer à Heïdi dans les montagnes (ah! et aussi faire un stage), mais chaque fois, ça me fait quelque chose.
On ne se voit pas tous les jours quand il est ici à Montréal, mais... juste de savoir qu'on pourrait se voir, c'est rassurant.

Je vais penser à toi mon loup.
Je t'aime beaucoup.
Fais gaffe aux chiens fous, y a pas toujours d'affiche pour les interdire! hihi

05 février 2009

Je dois vous faire un aveu...

J'ai pris une grande décision l'été dernier.
J'avais chaud depuis des mois tous les jours sous ma tignasse.
Je m'étais fait dire sans arrêt par un homme (que je croyais intéressant mais qui s'est avéré totalement sans étincelle) de garder mes cheveux le plus long possible.
Après l'avoir jeté, j'ai tourné la page, j'ai voulu être fraîche et neuve... j'ai fait l'impensable : j'ai coupé mes cheveux!

Puisqu'ils ne touchèrent plus mes épaules pour un bon bout de temps, mes cheveux m'ont donné l'air léger pour un moment.
Tous mes amis et toutes mes connaissances (ça en fait du monde ça!) me complimentèrent à ce sujet de façon instantannée et sincère m'a-t-il semblé.

Mais... comme dans toute bonne histoire, il y a un mais!
Je dois vous avouer que j'y arrive pas. Il y a déjà plusieurs mois que j'ai fait le changement et, bien qu'on m'ait assuré que je m'y ferais, j'y arrive pas.
Je regarde mes photos d'avant, mes photos de cheveux longs et... je me trouve vachement plus mieux!

Je dois donc vous faire un aveu... bien humblement...
Mes cheveux courts, je ne les aime pas et je ne les ai jamais aimé. Vos compliments m'ont beaucoup flattée, mais... non! Je suis totalement en désaccord avec vous sur celle-là. Je ne suis définitivement pas plus jolie avec les cheveux courts.

Voilà.
C'est donc lentement mais sûrement que je laisse à nouveau pousser mes cheveux (qui ne le font pas assez vite à mon goût).
Oui, vous m'entendrez à nouveau me plaindre que j'ai chaud. Mais, oui, vous pourrez me dire en souriant d'un air vilain que c'est tant pis pour moi! ;)

28 janvier 2009

Juli est partie.

Eh oui...
Ma copine Juli est partie.

Juli pas de E est partie... avec un Australien!
C'est pas triste, c'est pour une bonne cause, c'est pour l'amoooouuur...
Moi aussi, si j'avais un bel Australien, je partirais à la conquête du pays des kangourous et j'irais refaire ma vie loin d'ici.

Mais bon... j'ai d'la misère à me trouver un Montréalais alors je vais pas virer folle avec ça!

Bref.
À l'heure qu'il est, la belle Juli est probablement encore dans l'avion en direction de Perth. De là, elle se posera pour un bout de temps chez les parents du beau, puis ils s'installeront dans leur cocon à Melbourne.
wow!

*soupir*

Ne le prenez pas mal, je ne suis ni jalouse, ni envieuse. C'est plutôt un sentiment de sérénité qui m'envahit. De savoir que c'est possible, même du bout du monde, de tomber amoureux fous. De tomber amoureux au point de venir au Canada vivre avec sa belle pour un temps. De tomber amoureux au point de partir tous les deux en Australie pour un nouveau départ.
Ouf!
Ça m'en donne le vertige...

J'vais m'ennuyer de Ju, c'est sûr, mais je me console en me disant que j'ai maintenant une méchante bonne excuse pour aller visiter le pays... et, qui sait, me trouver un bel Australien moi aussi! ;)

22 janvier 2009

Je suis une tricheuse...

Je l'avoue bien humblement devant vous ce soir.

Je triche.

Certains boivent, d'autres sacrent, et d'autres encore font les deux! Je pense ici à mon voisin Atchoum qui se fait livrer des caisses de 12 plus d'une fois dans la même soirée certains jours et qui crie comme un demeuré... tout seul! Je sais, j'entends tout de ma cuisine. Mes murs sont en cartons.
Certains trompent leur conjoint, d'autres volent le fisc.

Mais moi je l'avoue, je triche.
Je ne mens pas sur mon âge. Je ne change pas la couleur de mes cheveux. Je donne même mon vrai nom quand on m'aborde dans un bar...
Par contre, j'aime bien pouvoir me donner un p'tit coup de pouce pour mieux paraître.
Je tiens à préciser que j'me trouve pas si mal. Je dirais même que certains jours, quand l'éclairage joue en ma faveur et que le vent n'a pas trop foutu en l'air mon semblant de mise en pli, je peux avoir un p'tit quelque chose!
Mais pour ça, il me faut mes lentilles et mon maquillage.
Ceux d'entre vous qui avez lu mon blog dernièrement sont au courant de la visite de mon ami l'orgelet sur ma paupière droite. Certains ont même pu (malheureusement) avoir un aperçu des dégats. Par contre, la p'tite crème a fait effet. La p'tite crème fut magique! (pas pour rien qu'elle coûte 10$ pour un simple traitement...)

La pharmacienne m'a bien dit : crème pendant une semaine, pas de verre de contact, pas de maquillage. Rien du tout. Que la crème. C'est tout.
Sauf que...
Ben moi, je triche.
Mon oeil n'est plus enflé. Mon oeil ne pique plus. Mon oeil a une taille et une couleur normale.
Et... mardi soir, j'avais une sortie de filles.
Alors, ce qui devait arriver arriva : j'ai triché. Et je n'ai pas arrêté depuis.
À peine trois jours après le début de mon régime sec d'oeil à la crème antibiotique et rien d'autre, je suis retombée dans ma dépendance...

Voilà, c'est dit.

"Bonjour, je m'appelle Marie. Je suis une tricheuse. Je maquille mes yeux chaque jour."

18 janvier 2009

Scraaaatch!!

Bon.
Scracth!!!
Je viens de prouver qu'il suffit de parler d'un truc pour tout foutre en l'air.
Y a un gros scratch sur mon loop parfait (il ne serait proprablement pas un loop s'il n'avait pas scratché si je prend en compte le passé... hmmm...), mais surtout parfaitement imparfait de perfection... euh!
Il ne me manque que le plus-que-parfait, mais je n'ai jamais tout à fait compris ce temps de verbe et moi, les incompris, je ne les ajoute pas à mes amis. Surtout pas à mes amis Facebook!

Parlant de Facebook...
"Petite blague fait long chemin" comme on dit.
Note à moi-même : ne plus simuler une relation et un break-up à la blague sur ce site. Ça fait marer les concernés, mais ça fait freaker les autres.
Par contre, je me rend compte que si j'ai besoin d'un boost d'affection de la part de mes copains, je n'ai qu'à feindre publiquement la peine d'amour.
Depuis deux jours, je me fais dire que je suis belle à tour de bras, qu'on m'aime et de ne pas désespérer, que l'amour m'attend dans le détour et un tas de belles choses du même acabit! ;)
Merci d'y croire en temps de crise les amis. Aussi fausse soit-elle!

Autre scratch...
Vendredi midi : l'oeil me pique.
Vendredi soir : l'oeil me pique plusssss et enfle un peu.
Samedi matin : j'ai l'air de faire un clin d'oeil permanant!
Orgelet, quand tu nous tiens... on a envie de t'envoyer une bonne bine bien placée! Si seulement tu ne faisais pas pignon sur rue sur ma paupière, je n'hésiterais pas une seconde à te donner rendez-vous à côté du rack à bicycles à 15h pour te foutre une taloche!
Bref... rien ne sert de s'enflammer, c'est déjà moins pire ce matin, grâce à la gentille petite crème (à 10$ svp...) qui donne l'air à mon oeil d'être tombé face première dans un pot de Vaseline, mais qui fait la job.
Par contre, je fais face à toute une semaine de mise à nue... pas de lentille, pas de maquillage.
Ouf!
Y en aura pas de facile!!
Ce sera tout un défi pour la p'tite précieuse que je suis... avis à tous : pas de photo!!

16 janvier 2009

Hymne au loop

Tout d'abord, bonne année à tous!
J'ai déjà pris des mauvais plis, je n'ai rien écrit depuis le début de 2009...

Je vais essayer, autant que faire ce peut, de ne pas récidiver trop souvent.

Pour ma part, ce fut une fin 2008 et un début 2009 pour le moins... intéressant!
Je peux affirmer sans me tromper que la vie me surprendra toujours et les détours qu'elle me fait prendre sont parfois difficiles, mais inévitables et souvent nécessaires.

Mon ami Jo m'a dit en fin d'année que je serais certainement un bon dj, puisque j'opère en loop. Il n'a pas tord. Mes impressions de déjà vu sont très présentes depuis quelques semaines et encore plus ces derniers jours. Par contre, j'ai pris certaines décisions qui feront (je l'espère) que ce loop ne soit pas une réplique parfaite du précédent. J'ai donc confiance que je sortirai indemne et même grandie de ce énième loop... malgré les doutes des gens qui m'entourent!

Ça, c'est autre chose...
Un choix difficile et déchirant à faire entre ce que l'on croit être la bonne décision et les conseils d'amis qui nous veulent du bien. Malgré les bonnes intentions, le défaitisme et la désapprobation qui tombent sur moi depuis quelques temps me blessent énormément.
Je fais un choix.
Un choix de loop, certes, mais un choix tout de même.
J'assume pleinement.
Ce qui me fait peur, c'est la blessure possible à venir et qui sera plus profonde encore. Non pas celle de l'échec du loop, mais plutôt celle des "j'te l'avais dit" réprobateurs suite à l'échec du loop. Échec qui est possible, oui, mais pas du tout en cours de réalisation.

Mais bon!
Je ne commencerai pas l'année négativement. Je ne commencerai pas mon nouveau loop négativement non plus!

Vive les loops. Qu'ils se suivent longuement et rondement, et surtout, qu'ils ne se ressemblent pas!