08 décembre 2007

Moi je suis une fille

Jeudi, j’ai fait la paix avec tout ce qui fait de moi une fille et j’ai essayé de m’assumer dans cet état d’être.
Jeudi, j’ai papoté, j’ai ricané, j’ai bu du vin (pas de la bière, du vin!), j’ai parlé des hommes, j’ai écouté parler des hommes, etc. et tout ça avec des filles.
Jeudi, j’ai véritablement jouer à la fille.
Jeudi, je me suis étonnée et je suis aller me faire un souper de filles!
Oui-Oui! Moi!

Trois belles mousquetaires et moi sommes donc allées poser nos jolis derrières dans un chouette resto, coin Gilford et Cartier, le Pégase. Très belle découverte, soit dit en passant, que cette sublime table formule « apportez votre vin » avec cuisine raffinée à prix fort raisonnable.

Bref, quatre pitounes y ont passé la soirée de jeudi à se raconter leur vie du moment, à faire des toasts à nos vies amoureuses et à Noël et à y aller de leurs meilleurs conseils à la « prends soin de toi quand même! ».
Ceux d’entre vous qui me connaissent plutôt bien comprennent bien à quel point ce genre d’activité me mettant en scène puisse être surprenant.
Pour ceux d’entre vous qui ne me connaissent pas tout à fait encore, laissez-moi simplement vous dire que je n’ai jamais eu beaucoup d’amies de filles (du moins, jamais assez pour en faire un souper) et que je suis d’avantage confortable lorsque je suis entourée d’hommes.
Bref. C’était un essai que ce souper.

Mais, un peu malgré moi, je me suis étonnée à être heureuse d’y participer, à rire pour vrai, à m’intéresser véritablement aux discussions et… je dois l’avouer bien humblement… à prendre mon pied.

À un moment, j’ai fait une image mentale de ce dont nous avions l’air et de la discussion que nous avions à l’instant. La rouquine parlait de son besoin de son cœur un peu esseulé et la belle Ge s’est mise à dire que, bien objectivement, en nous regardant, en nous connaissant, elle ne pouvait absolument pas concevoir qu’aucun homme ne veuille faire partie de notre vie à jamais. Que si elle était un homme, elle, elle le ferait.
C’est à cet instant que j’ai pesé sur « Pause ».
Je nous ai vues d’en haut et tout ce que j’ai pu penser était que nous étions une réplique exacte d’un épisode de « Sex & the City ». Mes copines ont bien ri et se sont empressées d’acquiescer.
Il ne fallu qu’un court instant pour qu’elles se mettent toutes d’accord pour m’élire comme étant Samantha.
Euh…
C’est un compliment ou une insulte?
À ce jour, encore, je ne sais pas.
Si vous connaissez la série et le personnage de Samantha, vous comprendrez mon questionnement!

J’ai tenté de ne pas trop y penser, je me suis dit que c’était une affaire de filles que de faire ce genre d’analogie et je n’ai pas tenté de trouver d’explication plus poussée à ce commentaire unanime.

Conclusion de cette soirée expérimentale à jouer à la fille : je suis bien contente.
C’est le fun au fond être une fille et avoir des amies de filles!
Pas trop, pas tout le temps, mais des fois, juste comme ça, le temps d’un souper, c’est vachement chouette!

On s’est même promises à devenir plus assidues dans nos rendez-vous.
Début février, les filles?

Et je dois vous faire un autre aveu… à l’instant d’écrire ces lignes, mon vernis à ongle frais mis est en train de sécher doucement et je sirote un Cosmopolitan avec le petit doigt dans les airs et le sourire aux lèvres!
Eh oui… je joue aussi à la fille toute seule chez moi parfois!!

02 décembre 2007

Ma tête est loin...

Depuis une semaine maintenant, je travaille avec mes collègues, en direct du bureau de nos graphistes à corriger les épreuves pour les éditions hivernales de nos guides. On scrute à la loupe les textes, agencements de photo, positionnements des pubs, etc. On lit, relit et relit encore les textes parlant de la féerie du temps des Fêtes, de la beauté des paysages et de la pureté blanche de la neige… pu capable!

Bref, on est les quatre mousquetaires des guides hiver, confinées à être ensemble de 9 h 00 à 23 h 00 presque tous les jours. Petit répit samedi, mais aujourd’hui, dimanche, jour du seigneur, c’est le retour au boulot! Telles des petites fourmis, on travaille, on tape sur le clavier de nos portables et on se consulte pour les corrections en essayant de ne pas trop se taper sur les nerfs.

Mais moi, depuis ce matin, ma tête est loin. Depuis vendredi en fait. Je pense au grand boss, qui vient de quitter pour un colloque quelconque à… Lyon. Rien de moins : Lyon!

La semaine dernière, munie de nombreux post-it et de mon stylo bille favori, je lui ai fait ressortir les « à ne pas manquer » de la ville dans mon Guide Vert.
J’ai passé des moments délicieux à lui indiquer quelle fontaine ne pas oublier d’aller voir, dans quelle cour intérieure aller fouiner, quels restos choisir pour une bonne bouffe et sur quelles rues aller se perdre… Ça m’a rappelé de joyeux souvenirs. Ça m’a fait sourire.

Et vendredi, il partait.
Il y est à l’heure on j’écris ces lignes.
Il est à Lyon.
La belle, la douce et la toute illuminée Lyon.

Ce qu’ils me manquent les ponts, les points de vue, les collines, les traboules et les bouchons!
Ce que j’aimerais ça être là pour revoir tout ça!
Mais bon, je surveillerai attentivement ma boîte aux lettres en l’attente d’une carte postale lyonnaise signée Big Boss et j’essaierai de deviner son choix de paysage… tout en corrigeant les guides faisant la promotion de notre belle province!