27 septembre 2006

Un an, pas moins!

Voilà.

Ça fait un an déjà aujourd’hui que je suis revenue à Montréal, que je suis revenue au pays. Eh oui, c’est le 27 septembre de l’an dernier (pour ceux qui n’auraient pas encore compris) que je suis revenue « chez moi ».

M’enfin, le terme « chez moi » est un bien grand terme...

C’est bien vrai, puisque, en effet, à mon retour l’an dernier, lorsque j’ai passé les douanes montréalaises, personne n’était sur place pour m’accueillir. Personne, mis à part mon beau grand brun. Personne n’y était, pas même mon père, pas même ma sœur. Et ce, malgré la démonstration claire de mon désir de leur présence.

Ma mère n’y était pas et n’y serait plus jamais, mais le reste de ma famille, elle, n’y était pas, faute de conflits d’horaire de travail! Va savoir!

Peu importe maintenant!

Peu importe, puisque je suis aujourd’hui depuis un an dans ma ville de toujours. J’y suis depuis un an, à me demander quoi faire de ma peau, à me chercher, à me demander si je n’aurais pas dû repartir, à me questionner sur le pourquoi du comment de mon départ pour Lyon à la base. Bref, j’y suis depuis un an à éviter mes proches et à me chercher de nouvelles alliances pour essayer de me sentir mieux.

Je suis ici depuis un an, toute seule au fond.

Comme ce soir.

Je suis toute seule en ce 27 septembre 2006, comme la plupart des soirs, à vouloir me remémorer la dernière année. Mais les seules choses qui me viennent à l’esprit, c’est tout ce qui s’est passé avant. Avant l’an dernier. Avant mon retour. Ce sont mes beaux jours à Lyon, mes soirées endiablées (et bien arrosées) avec mes amis internationaux, mes superbes randonnées sans fin dans les montagnes françaises et aussi la merveilleuse rencontre de Costantino l’Italien, qui, comme par hasard, m’a appelé, LUI, aujourd’hui et m’a laissé un message génial, en italien (dah!), pour me dire en riant qu’il ne comprenait pas ce que je disais sur ma boîte vocale, et aussi d’allumer mon cellulaire parce qu’il avait envie d’entendre ma voix, tout simplement...

Je suis là donc, devant mon miroir, avec mon masque facial vert ridicule, à me faire une manucure et une pédicure. Peut-être qu’au fond j’essaie de me rappeler les dimanches après-midi d’intenses traitements beauté qu’on se payait moi et Émilie...

Ce qu’il me manque le temps d’avant mon retour où je vivais chaque seconde intensément, comme si j’allais arrêter de respirer la seconde d’après, où je riais chaque matin et chaque soir (ou presque), où je vivais la plus belle histoire d’amour, une histoire d’amour digne d’Alexandre Jardin, de l’autre bout du monde et où je décidais le jeudi matin, en flânant sur Internet, de partir toute seule au sommet d’une montagne à plusieurs heures de train, juste pour voir de quoi le monde a l’air de là-haut et quel son y faisait le vent...

Comme il me manque le temps où j’étais loin d’ici, loin de tous ces gens qui ne se souviennent pas de la date de mon retour près d’eux...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Surveilles-toi.........
Le bonheur ........
Le grand Amour......
Peuvent être.......
Au coin de la rue......


Mo n'oncle