23 août 2006

Ça y est... je suis amoureuse!

Eh oui! L’incroyable est arrivé! Je suis tombée sous les charme d’un bel homme. Encore...

Le week-end dernier, j’ai passé de bons moments avec un charmant jeune homme. Par une journée pluvieuse, je l’ai bécotté, je l’ai cajolé et je l’ai accueilli tout au creux de mes bras. C’était chouette et pour la première fois j’ai senti un pincement étrange dans ma poitrine, comme pour me dire d’arrêter de jouer la comédie pour un instant et de me laisser aller à dire à la terre entière qu’il est beau et que je l’aime.

Ceux qui me connaissent, savent que ma sœur était enceinte. Ceux qui connaissent aussi ma sœur savent qu’elle était plus qu’enceinte et qu'elle tirait à présent sur l’imitation (très bonne d’ailleurs) du béluga en chaleur! Eh bien, c’est dans la nuit de samedi à dimanche qu’elle s’est décidé à faire voir le soleil à son poupon. Ou alors c’est lui qui a décidé qu’il en avait marre d’être à l’étroit. J’en sais trop rien.

C’est quand je me suis rendue à l’hôpital, alors que je l’ai pris dans mes bras, que Cupidon m’a mitraillé. Si petit (m’enfin, faut le dire vite, il faisait quand même presque 11 livres à la naissance!!), si délicat, sans aucune défense, ni aucune armure inutile. Si mignon.

Ceux qui me connaissent un peu savent très bien que je suis la dernière des dernière à faire gaga-gougou pour un bébé et encore plus à devenir gaga-gougou devant un bébé. En arrivant à sa chambre donc, j’ai laissé mon père faire les (et le) gaga-gougou et je faisais ma nonchalante à dire que je le voyais bien d’où j’étais quand on me disait de m’approcher pour le regarder et à dire que je le prendrais plus tard, que je laissais ma place aux autres quand on me disait de le prendre.

Mais à voir ma sœur, toute souriante (même déchirée) et à l’entendre me dire « enwouèye donc!! » (je viens de perdre tous mes amis Français juste là!! hihi) j’ai soupiré, j’ai dit ok et... je suis tombée amoureuse! Tout bonnement.

Après un temps, mon père annonce qu’il part et ma sœur, très habilement, agit et parle comme si de toute façon je restais avec elle en disant au revoir au grand-père alors que la tante avait toujours bébé Étienne dans les bras. Mais oui, j’avais oublié de vous le mentionner, il se prénomme Étienne. C’est un nom pour lequel je craque, je dois l’avouer (preuves à l’appui, j’ai bel et bien craqué pour un Étienne dans le passé!) et il se pourrait bien qu'il soit roux, un autre point pour lequel je craque et j'ai craqué dans le passé.

Me voici donc, seule avec Étienne et Sarah, lui tout endormi, que rien ne pourrait réveiller et elle toute fatiguée de sa nuit blanche et épuisante. J’approche le fauteuil du lit de ma sœur, elle se couche, je m’évache (au revoir les cousins du vieux continent qui suivaient encore!! hihihi), sans soulier, j’étire mes pieds sur le lit d’hôpital et j’ai toujours le petit Étienne blotti dans mes bras, si confortable, à ne pas bouger. Ma sœur somnole et mes yeux passe d’elle à Étienne, mais je dois avouer qu’ils sont plus souvent fixé sur Étienne. Et alors que je souris toute seule en me disant que je suis bien contente que personne ne me voit ramollir de la sorte, ma sœur me lance un « je t’aime » aussi inattendu qu’embrouillé par le sommeil. Je souris d’autant plus et je lui rend le compliment.

C’est quand d’autres membres de la famille arrivent que je me racle la gorge, je reprend mes esprits, je remets ma carapace de « moi, les bébés... bof!! » et je finis par m'éclipser, pour retourner chez moi et les laisser se reposer.

Mais toute la soirée et même à l’occasion depuis, j’ai Étienne dans la tête. Ses petits doigts, ses petites lèvres, ses petits pieds...
Je suis vraiment en train de vous parler de pieds de bébé!?!?! Mon dieu, qu’est-ce que je suis devenue?? Ma sœur à créer un ange et un monstre à la fois.

Bah, c’est pas grave, je me dis que je compense pour ma mère dans ces moments-là. Elle aurait parlé sans cesse de ses doigts/pieds/lèvres et tout le reste du genre.
Elle aussi aurait trouvé qu’il a l’air d’un ange.
Elle aussi serait tombée amoureuse...

T’inquiètes petit Étienne, je te raconterai ta grand-mère.
T’inquiètes.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Et même le dimanche, tu n'as pas arrêter d'en parler. Je pensais cette folie passagère, mais là, elle est immortalisée.

PS : tu es belle lorsque tu souris et que tu te sens légère.

Anonyme a dit...

Tu as réussi à m'arracher une p'tite larme!

Anonyme a dit...

Charmant d'etre en amour.