12 août 2007

Moi et le chat - Suite et fin


Aujourd’hui est un grand jour.
Aujourd’hui, j’ai prouvé à mon ami et collègue André qu’il avait raison de me faire confiance et de me laisser la garde de son chat pour la semaine.

Drôle de dimanche que ce dimanche.

Je m’éveille un peu avant 7 h 00 avec la ferme intention de repeindre ma salle de bain. Je décide des couleurs, je les assigne à leur mur respectif, je fais une liste des menus items qu’il me manque et je pars de bon pied direction Canadian Tire avec ma monnaie à leur effigie en poche.

Je reviens et je me mets au travail.

Ouf…

Pourquoi n’ai-je pas pensé regarder la météo avant de me lancer dans cette aventure?
Belle journée que ce dimanche.
Chaude journée que ce dimanche.
Mon petit ventilateur fait de son mieux, mais mes vêtements me collent à la peau.

Tout comme la peinture d’ailleurs!
J’ai de très belles qualités, mais je ne suis certainement PAS douée pour la peinture.
Mais… j’en suis consciente, je prends mes taches et mes bévues avec un grain de sel, je souris quand même, je chante à tue-tête et je serai d’autant plus fière du résultat que je n’ai aucun talent.

Je pense que l’odeur et l’étrangeté de mes vocalises achève de terrifier le chat qui se résigne à passer la journée entière bien cachée sous mon divan.

Je dois vous mentionner qu’elle est tout de même sortie de là à quelques reprises dans la semaine. Soit lorsque je lui servais sa nourriture et son eau le matin, lorsque je rentrais juste pour voir c’était qui et une fois, à 4 h du matin, pour renverser partout à la tête de mon lit et, bien évidemment, sur la centaine de bouquins que j’y garde précieusement en cas de rage de lecture.
Elle n’était pas contente cette fois-là la madame!
J’ai crié un peu. J’ai épongé rapidement. J’ai crié encore un peu en plaçant mes livres trempés sous des objets lourds pour les aider à retrouver leur forme normale autant que faire se peut.
Le chat est resté bien caché toute cette journée, même si je travaillais de la maison, je peux vous le dire!

Me voilà donc, pleine de blanc et d’orangé séché sur le nez, les coudes, les vêtements et les ongles (bon… on repassera pour la manucure hein?!?!) lorsque mon téléphone sonne. C’est André qui m’annonce qu’il s’en vient reprendre son dû – pardon! – sa fille.

Je rassemble ses choses, je m’empresse de jeter la litière (j’ai tellement hâte de me débarrasser de la « plage » de graine qui l’entoure!!) et je l’appelle pour lui faire un rapide adieu avant son départ.
Minoune! Minoune! Viens-t’en!
Étonnamment, elle vient. Se frotte un peu. Se laisse flatter et, contrairement aux autres fois, en redemande.
Ben coudonc!
Je vais à la cuisine pour me prendre un popsicle en attendant André et, me voyant scotchée au frigo, la tête dans le congélo avec les bras dans les airs à faire des « aaaaahhhh! » de contentement, je pense qu’elle m’a trouvé un peu trop bizarre pour continuer à quêter des caresses et elle est retournée sous le divan.

Et maintenant, elle est partie.
André est venu.
Il lui a parlé un peu.
Il m’a parlé un peu.
Le chat est entré dans sa cage-transport.
Je lui ai fait bebye à travers le grillage.
Elle ne m’a pas regardé.
Et elle est partie, avec André.

Ce qu’il avait l’air content que j’aie pris soin de son chat mon ami!
Mais ce que moi j’avais l’air contente quand j’ai déballé le cadeau qu’il m’a donné en guise de remerciement!! Un joli « tub » pour écouter mon iPod partout dans mon appart! Wow!!
Merci André! N’importe quand tu veux faire garder ton chat, ça me fera plaisir!
hihi
Mais blague à part, je dois avouer que c’est pas tant pour le cadeau que j’ai dit ça.

À bientôt Minoune!
Euh… je veux dire LaPuce.

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