24 août 2007

Mon p’tit cœur fait boum-boum



Ouf!
Tout a commencé dimanche dernier, alors que moi et ma Manon sommes allées nous trémousser au Piknic Électronik au Parc Jean-Drapeau. Après s’être difficilement mais sûrement trouvées à la sortie du métro à travers les millions de poussettes présentes sur le site pour la Fête des Enfants, nous nous sommes dirigées, joyeuses et légères, vers là d’où venait la musique.

Une fois rendues, on s’installe sur le gazon, on jase, on regarde la foule à la recherche de potentiels beaux mecs.

Pas besoin de chercher longtemps en fait, puisque le seul petit spot de gazon non utilisé à proximité s’est rapidement vu conquis par deux Mignons messieurs, en apparence, sympathiques. Ceux-ci finirent par nous parler, trouvant un prétexte simple, mais efficace : rire d’un weirdo qui dansait passionnément dans les fleurs derrière nous.

Parle-Parle. Jase-Jase.
Des amis les rejoignent.
Enchantée!
Pareillement.

On fini par aller danser, on s’amuse, on se sourit, on flirte, je l’avoue. M’enfin, moi je flirte et l’un des Mignons aussi (avec moi, bien heureusement!).

À un moment donné, par un bizarre de hasard, je me retrouve seule à danser. En deux minutes, tout le monde était parti de son côté. Manon au pipi-room. Les nouveaux amis inconnus rejoindre quelqu’un ou quelque chose à l’autre bout du terrain. Et mon mignon s’étendre un peu sur la couverture dans notre spot-gazon. Tous, sans me le dire. Ben voyons!!
Je ne sais pas trop quoi faire, par où aller ou quoi penser, mais alors même que mes neurones jouent du coude et se questionnent, voilà mon Mignon qui me frôle l’épaule en me disant, tout souriant : « tu viens t’asseoir un peu? ».
AH-AH!
Mets-en que je viens m’asseoir!!
(m’enfin, j’ai pas dit ça, quand même… mais j’ai dit oui)

C’est bizarre, mais ça fait tellement du bien de juste être étendue sur une couverte, à côté d’un beau gars, à regarder les nuages, rire et parler de n’importe quoi que je ne peux pas m’empêcher de sourire.
Simple, mais chouette!

Les autres reviennent, repartent et nous on reste là.
De fil en aiguille, on décide d’aller casser la croûte ensemble après le piknic. Moi et Mignon.
C’est drôle, c’est léger, c’est simple.
Maudine que ça me fait plaisir!

On se partage un dessert. On prend un café latte (oh boy! là je deviens un peu trop verbo-moteur à mon goût, mais lui, il sourit toujours, c’est bon signe). Puis on attrape les suçons qu’on nous remet à notre départ du resto et on marche vers le métro pour rentrer chacun chez soi.
Après nos millions de petits coups d’œil complices et de sourires silencieux, fallait ben qu’il se passe de quoi! Et, alors qu’on attend que la lumière tourne au vert, je lui demande s’il est bon son suçon. Il me dit que oui, mais qu’il aimerait goûter au mien. Hein?!? (pas vite la fille…) Moi j’ai rien vu venir et alors que j’allais répliquer en riant qu’on avait la même saveur et donc que ça goûtait la même chose, bien évidemment (dah!), il me plaque un de ces baisers léger, innocent, spontané et inoubliable à la fois sur les babines.
Ouf!

Bref.
Ce fut une chouette soirée.
Qui connut un [bis] mardi et jeudi soir.

Je crois que j’aurais besoin d’une greffe de peau sur le menton et sur le bout du nez, mais sinon tout va bien. C’est que Mignon a la barbe forte, voyez-vous? Ça ne m’était arrivé qu’une seule autre fois ce genre de blessure… à Paris il y a un millénaire je crois. C’est toujours un peu gênant quand un collègue le remarque, mais c’est très chouette tout de même…

À ce qu’affirme Mignon, ce sont les phéromones qui nous ont fait cliquer. Moi, phéromones, pas phéromones, j’suis juste bien contente de faire le plein de compliments et de calins!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Tant que les "blessures " se limite au visage

Mo'noncle